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Affichage des articles du juin, 2012

La géante du zooplancton

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Si vous voulez briller dans les salons, vous la péter grave au bistrot ou en mettre plein la vue à la standardiste suédoise au bureau, il est essentiel de connaître la différence entre phytoplancton et zooplancton . Le phytoplancton est constitué de micro-plantes comme des algues unicellulaires par exemple, et le phytoplancton regroupe toutes les bestioles aquatiques plus petites qu'une mouche... ou que la vertu d'un député (aucun rapport mais ça fait plaisir). Donc, le phytoplancton, c'est petit et végétal, et le zooplancton c'est petit aussi mais animal. On suit toujours, dans le fond ? Et, parmi les moult espèces formant le zooplancton, il y en a une qui fait figure de star, c'est un peu la race des seigneurs chez les bestioles grouillantes, j'ai nommé la daphnie magna. Élégante, racée, la ligne pure et sportive, la reine des daphnies est aussi la plus grande. A tel point que les jeunes poissons ne parviennent pas toujours à avaler les adultes, devant

Aplocheilus lineatus au naturel !

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C'est un killi, poisson de surface occupé dans la nature à guetter les petites proies tombant à l'eau, surtout les petits insectes imprudents qui n'écoutent pas leurs parents qui leur disent de ne pas se baigner et voilà c'est trop tard. Avec ses allures de brochet miniature, j'aime beaucoup ce poisson, dont le nom commun est le Panchax. C'est la variété jaune que je possède et que j'ai placée en poubellarium fin mai. C'est un trio, un mâle et deux femelles, qui ont donc retrouvé les joies de la nature et des variations de température de notre climat (mois de juin pourri !). Régulièrement, j'en aperçois un, immobile sous la surface, aux aguets, chassant à l'affût. Leur poubellarium est enterré, 80 litres syndicaux, et j'y ai mis de nombreuses plantes, surtout flottantes, avec une préférence pour la Pistia stratiotes dont les racines plongeantes sont le support absolument idéal pour la ponte de cette espèce. J'espè

Des conchonius en liberté...

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A première vue, ce sont des poissons rouges. Même couleur, vermillon, et surtout même cadre : une poubelle dans un jardin. Eh bien non ! Ils sont 5, nagent avec une vivacité plus grande, se livrent à des courses-poursuites incessantes, et surtout ils ne grossiront plus ! Une poubelle de 80 litres leur sert de bassin, alors qu'elle suffirait à peine au bonheur d'un seul petit poisson rouge, qui s'y ennuierait tout seul. Cette joyeuse bande de poissons, ce sont des Barbus conchonius, poissons injustement délaissés par les aquariophiles, alors même qu'ils remplaceraient avantageusement les poissons rouges tellement inadaptés à la vie en aquarium. Ils sont presque aussi tolérant côté températures, sauf qu'ils ne passent pas l'hiver dehors (et encore...). En, tout cas, la température d'un appartement leur convient parfaitement, sans le moindre chauffage. Ils sont rigolos, nagent à toute vitesse, jouent, et leur taille permet de les garder en groupe da

Poubellarium enterré, limace attirée !

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Les poubellariums enterrés commencent à se fondre dans la végétation. Et ces petits points d'eau se mettent à attirer les assoiffés. Au premier rang desquels, les limaces ! Celle-ci s'appelle Caroline, elle est belle comme tout. Mais les limaces ont une fâcheuse tendance, en allant se réhydrater, à se noyer dans les poubellariums. Et un cadavre de limace qui pourrit, ça sent très mauvais et ça pollue pas mal. Donc, il faut les repêcher quand on les voit. Inutile d'essayer de les dissuader, la vie entière des limaces (et d'ailleurs également des escargots) tourne autour de l'économie de l'eau, leur corps étant incapable de se protéger contre la déshydratation. D'où leur goût pour les cachettes fraîches et ombragées, pour les jours de pluie ou la fraîcheur de la nuit. C'est pour elles une véritable obsession. Faut bien que tout le monde vive, non ? Là, ce sont des Puntius titteya qui font la connaissance de cette représentante de la faune lo

Poubellarium 2012 : autres espèces en préparation !

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Je dois vous l'avouer, toute honte bue : j'ai rechuté. C'est comme ça. On fait ce qu'on peut, on se dit "plus jamais je ne retomberai" , et hop ! il suffit d'une journée de promotion chez le poissonnier et on replonge. Je vais donc devoir trouver de nouveaux poubellariums pour pouvoir héberger toute la smala acquise ce matin... Je vous donne la liste, ce sera fait : - Barbus tetrazona vert (les standard sont une telle réussite que j'ai été tenté !) - Barbus conchonius vert (j'avais que des roses, aussi !) - deux femelles Girardinus metallicu s (maintenant, faut qu'elles pondent !). Voici à quoi ressemblent les deux sexes : - Brachydanio choprae (pour faire grossir mon groupe actuel) - Microrasbora galaxy (ancien nom !) - Pseudo e piplatys annulatus (et pourquoi pas cet adorable petit killi en poubellarium ?) - Corydoras sp. "orange Vénézuela" (en réalité probablement une sélection de l' aene

Il est venu, le temps des cerises... et du forum !

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Hosanna ! Loué soit le Grand Poubellarium Cosmique et son Vénérable Gourou (votre serviteur) ! Notre forum fondateur, ce Woodstock permanent du poubellarium, vient de rouvrir, après plus d'un an de clandestinité forcée. Nous allons enfin pouvoir, à nouveau, discuter de tout et de rien, dire 99% de bêtises (c'est un quota), nous moquer des types qui arrivent avec les paramètres de leur eau en bandoulière, bref, retrouver nos origines ! Car le mouvement Poubellarium, surnommé PiNC (Poubellarium interNational Connection) est né sous les quolibets, voire les menaces de dénonciation à la SPA (je déconne pas, y'a eu ça !). Les tenants de l'aquariophilie technophile, largement dominante à l'époque, voyaient dans notre démarche une sorte de destitution, de danger de perdre leur statut de celui-qui-sait-et-qui-explique. Et à l'époque, l'aquariophilie, c'était tellement compliqué qu'on ne pouvait pas se passer d'eux ! Et combien de watts d

Petit récapitulatif des troupes en poubellarium !

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Voilà maintenant plusieurs semaines que je vous laisse sans nouvelles. Mais c'est parce que je remplissais mes poubellariums, figurez-vous ! C'est que ça rigole pas, chez Mattier ! Autant vous le dire tout de suite, la situation a nettement évolué depuis mes derniers billets. Voici donc, en exclusivité mondiale, le plan des poubellariums avec leur population au 1er juin 2012 : Comme vous pouvez le constater, il ne reste que 10 poubellariums sans poissons. Parmi eux, il y a mon poubellarium-mère, dans lequel plantes et bestioles planctonniques se reproduisent à qui-mieux-mieux. Les autres servent de réserves de daphnies et de larves de moustique, la faim se faisant vite sentir en été dans les poubellariums (eh oui ! il faut nourrir...). Parmi ces espèces, de nombreux cyprinidés. D'autres vivipares viendront, mais j'attends qu'ils pondent d'abord en intérieur pour préserver les souches. Bref, ça en fait, de l'eau, tout ça ! Si le moustique-tig