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Affichage des articles du 2013

6 Microrasbora galaxy à la poubelle !

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Allez, c'est pas parce que l'eau est à 12°C au jardin qu'on va repousser la saison. Mes Microrasbora galaxy (alias Celestichtys margaritatus pour les connaisseurs) ont passé l'été dernier en poubellarium intérieur et l'hiver en bac plastique non chauffé, soit entre 13 et 16°C cette année au sous-sol selon les mois. C'est un petit poisson très à la mode et tout joli : Mais bon, derrière sa réputation de poisson fragile, surtout due à son prix élevé, ce n'est jamais qu'un tout petit et tout joli danio C'est pourquoi j'ai décidé de sortir cette année mes 6 individus et de leur offrir un 300 litres planté, en espérant qu'ils auront envie d'y pondre. La première étape, là encore, est de sortir les petits monstres dans leur bac plastique (5 litres seulement) pour les habituer déjà à la lumière du dehors : Il y a apparemment des mâles et des femelles dans la petite bande et tout le monde est en pleine forme après cet hiver au fr

C'est les Tani qui s'y collent !

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J'ai lancé ma saison 2013 voilà une semaine, malgré les températures dignes d'une Toussaint, en sortant mes Tanichthys . Ils avaient passé l'hiver au sous-sol dans des bacs en plastique de chez Castouille. Ils ont donc eu droit aux 14°C syndicaux pendant toute la mauvaise saison, et jusqu'à leur sortie. De toute façon, il faisait sensiblement la même température dans l'eau de mes poubellariums, qui avait bien du mal à dépasser les 15°C, sauf peut-être en surface les jours ensoleillés. J'ai donc pris une treizaine de Tanichthys super-motivés, les linni de l'an dernier, vétérans aguerris qui commençaient à trouver le temps long. C'est le bac Casto de 14 litres dans lequel ils ont passé la fin de l'hiver, après avoir bénéficié d'un 20 litres non filtré depuis l'automne. Ils étaient 13, ils le sont toujours, c'est du costaud, pas le genre à tourner de l’œil parce qu'on oublie de leur donner à bouffer trois jours de suite !

Des collemboles à croquer !

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Je vous parlais récemment de la nourriture vivante , base de l'aquariophilie naturelle et source d'alimentation incomparable pour nos poissons. Parmi les nourritures que j'aime beaucoup donner à mes protégés, il y a les collemboles. Les collemboles sont présents absolument partout, sur chaque centimètre carré de terre et même d'eau... ces petits insectes (en réalité aptérygotes pour les intimes) se nourrissent de presque rien (moisissures, déchets divers) et sont un maillon tout à la base de la chaîne alimentaire. On en a trouvé certaines espèces dans les fourmilières, où ils font le ménage sans être attaqués par les fourmis (on parle d'insectes "commensaux" ), et dans tous les endroits possibles et imaginables. Ils vont même jusqu'à faire des dégâts dans certaines vieilles bibliothèques ! L'espèce que j'élève (merci Aquazolla !) est toute blanche et très tendre pour les poissons. Les collemboles adultes sont une proie naturelle

Mousse de plancton : les images !

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Je vous en parlais l'autre jour, la saison des poubellariums a commencé malgré le froid et le gel ! L'activité biologique bouillonnante se traduit par cette fameuse mousse verte constituée du premier phytoplancton, essentiellement formé de cyanobactéries (d'où sa couleur vert très vif un peu bleuâtre). Pour votre plaisir et votre plus grand bonheur, et pour vous prouver que je ne recule devant rien pour vous, je suis sorti de chez moi, j'ai quitté mes charentaises, carrément, et je suis allé en reportage photo contre le mur de la maison orienté au sud. C'est qu'il a peur de rien, le Mattier, je suis un aventurier mais on se refait pas. La cause avant tout ! Et là... Tadaaaaaaa : Quand je vous dis que ça mousse, le phytoplancton, dans les poubellariums ! Des bulles de plancton, c'est beau, non ? Tiens, une autre, avant que Mauricette ne me rattrape pour me mettre mon bonnet et mon écharpe (Ah ! les femmes !) : J'en pleurerais,

Vive la nourriture vivante !

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Un des gros avantage de l'aquariophilie naturelle, en aquarium comme en poubellarium, pour nos poissons, c'est la bouffe ! Un poisson en aquarium traditionnel, en plus de tous les stress occasionnés par la coupure totale d'avec la Nature, mange tous les jours de l'année d'affreuses paillettes industrielles, des comprimés industriels, des « tabs » industrielles, voire même de la gelée naturo-industrielle (voir notre test produit !) Les jours de fête, il a parfois droit à un peu de bestioles surgelées, et donc mortes, lui qui aime tant, dans la nature, les repérer, les chasser, les poursuivre, les gober toutes frétillantes, etc. Bref, tout est là : l'aquariophilie traditionnelle fait payer très cher au poisson une prétendue sécurité sanitaire (toute relative d'ailleurs), en lui donnant des repas pires que dans un hôpital public, de la quasi-bouffe en tube. Berk ! Sans compter que cette alimentation tristounette, dont le plaisir est absent, est

Eheim : la fin d'un mythe ?

J'apprends complètement par hasard un événement passé assez inaperçu dans le monde aquariophile. Il s'agit du décès de Gunther EHEIM, fondateur du célèbre fabricant de filtres extérieurs pour aquariums, en février dernier, à l'âge de 93 ans. À l'origine fabricant de jouets techniques, il crée un jour une petite fontaine pour les décors de trains électriques, et donc une petite pompe. Il a l'idée de l'utiliser pour « nettoyer » les aquariums et crée ainsi le concept de filtre extérieur en 1963 (j'étais pas né, dis donc !). Le filtre pour aquarium n'est donc pas né de l'identification préalable d'un besoin biologique, comme on pourrait le penser aujourd'hui, mais d'une simple opportunité technique et commerciale. Le discours expliquant l'utilité du filtre n'est venu qu'après, l'idée de départ étant juste esthétique et vaguement de bon sens : « nettoyer »  ! Depuis, a été élaboré tout un discours scienti

Démarrez vos poubellariums !

Ami lecteur... Tu veux avoir du succès avec les femmes, devenir musclé et bronzé, réussir ta vie et être admiré de tes voisins, impressionner tes amis, devenir l'idole de ton patron ? Tout cela, et plus encore, peut être à toi, si tu entres dans le monde... ... du POUBELLARIUM ! Eh oui ! Non seulement je sors d'un stage de rédaction publicitaire chez "Avant-Après.com", mais j'ai la joie de vous annoncer le démarrage de la saison 2013. Alors, attention, hein : s'agit pas de sortir vos poissons par ce temps, évidemment ! Mais, si par curiosité vous avez laissé l'an dernier votre poubellarium dehors en l'état, vous avez sans doute eu la surprise, ces derniers jours, de le voir "mousser"... En réalité, c'est plutôt qu'à la surface de certains poubellariums (pas de tous) se développe une très fine couche verte, ressemblant à une légère écume, incluant d'innombrables petites bulles vert vif. C'est le premier phytoplancton

Matthieu G. et Nath ex-aequo !

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Bravo donc à Matthieu G. et Nath, qui sont les grands gagnants de notre Méga-Quizz international. La photo est bien celle de ma femelle Heterandria formosa , photographiée au sortir d'un buisson de Ceratophyllum demersum , au petit matin, à l'heure où les biches vont boire au point d'eau. Comme je vous l'avais dit, elle évolue dans un petit bac en plastique de 5 litres qui flotte dans un aquarium de 54 litres chauffé à 22°C. Elle pond donc tranquillement ses alevins, planquée dans la Cerato touffue et impénétrable comme les voies du Seigneur. Pas de fond, sauf la moulme (le fameux crapapouët ) générée par les tissus morts des plantes, les crottes des escargots et les mégots des aselles ! Les alevins ne se font pas manger du tout, et je les transfère régulièrement dans un poubellarium intérieur de 200 litres au sous-sol. Un peu de microvers tous les matins, quelques grosses daphnies qui pondent des nauplies à la taille de ces poissons minuscules, et tou

Le méga-quizz de Mattier !

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Comme me le disait récemment un lecteur anonyme : "On s'ennuie ferme, sur ton blog ! Pas de gonzesses à poil, pas de drogue, pas de violence, rien pour se marrer, quoi !" Il n'a sans doute pas complètement tort. J'admets que mon côté strict, voire austère, parfois limite Mormon, mon souci de la rigueur scientifique absolue, mon mépris pour la gaudriole peuvent parfois provoquer chez le lecteur de ce blog un soupçon de lassitude, ou même de morosité. Voire se faire un peu chier. D'un autre côté, je vous ai jamais dit qu'on était là pour rigoler, fallait vous y attendre, c'est pas tout ma faute, faut pas pousser, je vous ai pas pris en traître... J'ai donc décidé, pour dérider le peuple et dans l'intérêt de l'humour aquariophile français que le monde entier nous envie, de vous proposer un jeu, carrément, je me lâche, soyons fous ! Ce jeu sera un quizz éducatif, que vous pourrez donc soumettre à vos enfants s'ils s'ennuient a

Crevettes bleues en aquariophilie naturelle

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Allez, puisqu'on est parti pour parler de mes crevettes, rentrons nous réchauffer un peu et allons voir mes petites protégées restées à l'intérieur, dans ma fish-room du sous-sol. Juste à côté des réserves de pinard et de saucisson, là où la température fraîche toute l'année convient autant à mes saucisses sèches qu'à l'aquariophilie naturelle. Je suis l'heureux propriétaire d'une souche de crevettes bleues, de l'espèce Neocaridina heteropoda, et de la variété Blue Velvet. La variété sauvage est presque sans couleur, gris-vert, et la sélection la plus connue est la Red Cherry, de couleur rouge... cerise. Mais les miennes ont été, dans leur jeunesse, victimes d'une contamination radioactive comme Spiderman quand il était petit et en sont ressorties avec une couleur assez rare dans la nature : elles sont toutes bleues, d'un bleu que peu d'animaux arborent, ni clair ni foncé, un bleu... comment dire ? Un bleu Schtroumpf ! Voilà, ce sont des c

Crevettes Red cherry en poubellarium d'hiver !

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Je suis du genre à perdre mes affaires ou à les oublier un peu partout. Eh bien, figurez-vous que je suis aussi comme ça avec mes crevettes ! Au printemps dernier, j'ai mis dans un poubellarium au jardin toutes mes crevettes Red Cherry, histoire qu'elles profitent un peu des bienfaits de la nature, comme le vent dans les branches, le gazouillis des oiseaux, le bleu du ciel, le barbecue du voisin, etc. Bref, c'était de ma part un geste altruiste, écologique, humaniste et tout et tout. Et voilà-t-y pas que, lorsque je rentre tous mes poissons à l'automne, bien soigneusement, voilà-t-y pas, hein, que j'oublie les crevettes ! Aussi étrange que cela puisse paraître, venant d'un personnage de ma qualité et de ma prestance intellectuelle, l'oubli, le trou, l'absence, en un mot : la boulette. Car n'oublions pas que, et le marchand de l'animalerie vous le dira, la crevette Red cherry, de son vrai nom Neocaridina heteropoda , doit être maintenue au

Heterandria formosa en aquarium naturel

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Ne le dites pas à Mauricette, mais grâce à Nath-la-gentille, j'ai découvert de nouveaux plaisirs. Si ! Grâce lui soit rendue par le Grand Poubellarium Cosmique pour sa bonté... Je sais pas si je peux en parler ici, parce que c'est un peu personnel. Mais bon, c'est un blog sur l'aquariophilie naturelle, alors allons-y ! Lors de sa dernière visite, Nath m'a apporté, l'air de rien, mine de ne pas y toucher, un petit poisson extraordinaire. Ce fameux ex-plus-petit-poisson-du-monde dont j'admirais avec envie les photos dans les bouquins d'aquariophilie des années 80, ce que ne nous rajeunit pas, j'en conviens. A l'époque, j'étais jeune et beau, et l'aquariophilie était limitée à ce que pouvait vous fournir l'animalerie du coin... Certains poissons, que l'on voyait en photo dans les livres, étaient désespérément introuvables dans le commerce. C'était par exemple le cas de l' Heterandria formosa . C'était à l'ép

La saison Poubellarium 2012 en quelques mots...

Je profite que Mauricette soit allée passer quelques jours chez son amant (le saint homme !) pour consacrer un peu de temps au blog. Et surtout, faire enfin ce résumé de la saison 2012 au jardin pour les poissons et crevettes. Vous vous rappelez sans doute que mes voisins, au vu de mon alignement redoutable de poubellariums enterrés , avaient hurlé au site de lancement de missiles, prenant mes poubelles pour des silos prêts à cracher le feu sur tout le quartier... Ça, plus le mirador de Mauricette à l'entrée, c'est vrai que ça faisait un peu Larzac en danger ! Eh bien, ces poubellariums enterrés sont devenus de magnifiques petits trous d'eau accueillants pour mes poissons, et toute sorte de bestioles bienvenues. J'y ai introduit avec un grand succès des Aplocheilus lineatus , comme prévu . Ces imbéciles se sont reproduits à qui mieux-mieux, pondant dans les racines des Pistias stratiotes . Comme un imbécile, j'ai involontairement distribué ces Pistias dans t

Iris des marais... et des poubellariums !

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Parmi les plantes que je place dans mes poubellariums, il y a bien sûr le fameux iris des marais ( Iris pseudacorus ). C'est une plante de nos mares, présente en France et donc parfaitement adaptée à notre climat. J'ai trouvé mes premières pousses dans une mare familiale. Les racines sont puissantes et bien ancrées, et il faut se donner un peu de mal pour aller chercher un rhizome entier, capable de reprendre correctement. J'ai ensuite commencé à cultiver les pousses récoltées dans un bac en plastique à moitié rempli de terreau et de compost, et plein d'eau à ras-bord. Une saison et un hiver sont passés, et les pieds ont prospéré, se sont multipliés au point que j'ai pu, cette année, en placer des fragments dans presque tous mes poubellariums. Même le poubellarium baptisé « Mauricette » y a eu droit. Et je vous promets que voir une Mauricette en fleurs, ça fait quelque chose quand on n'a pas connu la guerre. Résultat : de magnifiques touf

Danio albo : une perle dans un poubellarium !

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J'avais sorti l'été dernier des Brachydanios albolineatus , vous vous souvenez ? Et en fouillant dans mes photos, j'en retrouve certaines prises en fin d'été. Ces poissons ont été tout ce qu'il y a de discret pendant tout l'été, absolument invisibles depuis la surface. Pour deviner leur présence, il fallait lâcher un peu de nourriture, la regarder couler, la suivre bien des yeux. On la voyait s'enfoncer, franchir les inextricables buissons d'algues filamenteuses et là, à quelques centimètres du fond, on pouvait apercevoir des silhouettes fugaces qui faisaient disparaître la nourriture ! Quelques ombres extrêmement rapides, en forme de poisson fuselé : mes danios ! Il fallait plonger l'épuisette pour, avec un peu de chance, en ressortir deux ou trois. On comprend en voyant les reflets de celui-ci pourquoi le nom commun anglais est le « Danio perle ». La photo ne lui rend d'ailleurs pas vraiment justice, tant il est dif

Plancton au menu : phyto et zoo !

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Puisque je suis en train de trier les photos de cet été, j'en ai trouvé une que j'ai prise un jour où je n'avais pas grand chose à faire. Parce que, pour trier du plancton à la main comme je l'avais fait, faut vraiment avoir fait le tour de toutes les occupations : j'avais fini de ranger ma collection de timbres, j'avais épilé les jambes de Mauricette et revisionné tous les 13h00 de Pernaut en Replay... bref, un jour de juillet d'ennui profond ! J'ai donc décidé de faire le tour de mes poubellariums pour ramasser et trier du plancton pour nourrir mes poissons restés en aquarium et montrer à mes lecteurs du blog... sauf que j'ai jamais écrit l'article ! Voici donc un résumé de la gamme de plancton-de-chez-Mattier, à la base de l'alimentation de mes poissons, alevins et crevettes. Et je vous garantis qu'avec ça, le résultat n'a vraiment rien à voir avec les affreuses paillettes industrielles du commerce ! Le liquide v

L'horrible monstre du Poubellarium !

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En poubellarium comme en bassin, tout le monde vous parlera, avec des tremblements dans la voix, du « monstre », cette affreuse bête qui décime les poissons et dévore les enfants innocents et sans défense. Brrr ! En vidant mes poubellariums cet automne, j'ai récupéré deux exemplaires de ce véritable fléau divin, venu sur terre pour manifester la colère du Grand Poubellarium Cosmique, notre Divin créateur. J'ai nommé : deux magnifiques larves de libellules ! La première, que voici, est une larve de Zygoptère, groupe des libellules fines et jolies, ces petites allumettes colorées qu'on voit près des points d'eau, et parmi lesquelles on connaît notamment les « demoiselles » et les « agrions ». Les adultes pondent dans des tissus végétaux morts flottant en surface le plus souvent, et les larves se développent tranquillement, se nourrissant de tout ce qui bouge y compris de leurs frères et sœurs, puisque ce sont des prédateurs aquatiques pendant toute leu