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Affichage des articles du janvier, 2013

La saison Poubellarium 2012 en quelques mots...

Je profite que Mauricette soit allée passer quelques jours chez son amant (le saint homme !) pour consacrer un peu de temps au blog. Et surtout, faire enfin ce résumé de la saison 2012 au jardin pour les poissons et crevettes. Vous vous rappelez sans doute que mes voisins, au vu de mon alignement redoutable de poubellariums enterrés , avaient hurlé au site de lancement de missiles, prenant mes poubelles pour des silos prêts à cracher le feu sur tout le quartier... Ça, plus le mirador de Mauricette à l'entrée, c'est vrai que ça faisait un peu Larzac en danger ! Eh bien, ces poubellariums enterrés sont devenus de magnifiques petits trous d'eau accueillants pour mes poissons, et toute sorte de bestioles bienvenues. J'y ai introduit avec un grand succès des Aplocheilus lineatus , comme prévu . Ces imbéciles se sont reproduits à qui mieux-mieux, pondant dans les racines des Pistias stratiotes . Comme un imbécile, j'ai involontairement distribué ces Pistias dans t

Iris des marais... et des poubellariums !

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Parmi les plantes que je place dans mes poubellariums, il y a bien sûr le fameux iris des marais ( Iris pseudacorus ). C'est une plante de nos mares, présente en France et donc parfaitement adaptée à notre climat. J'ai trouvé mes premières pousses dans une mare familiale. Les racines sont puissantes et bien ancrées, et il faut se donner un peu de mal pour aller chercher un rhizome entier, capable de reprendre correctement. J'ai ensuite commencé à cultiver les pousses récoltées dans un bac en plastique à moitié rempli de terreau et de compost, et plein d'eau à ras-bord. Une saison et un hiver sont passés, et les pieds ont prospéré, se sont multipliés au point que j'ai pu, cette année, en placer des fragments dans presque tous mes poubellariums. Même le poubellarium baptisé « Mauricette » y a eu droit. Et je vous promets que voir une Mauricette en fleurs, ça fait quelque chose quand on n'a pas connu la guerre. Résultat : de magnifiques touf

Danio albo : une perle dans un poubellarium !

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J'avais sorti l'été dernier des Brachydanios albolineatus , vous vous souvenez ? Et en fouillant dans mes photos, j'en retrouve certaines prises en fin d'été. Ces poissons ont été tout ce qu'il y a de discret pendant tout l'été, absolument invisibles depuis la surface. Pour deviner leur présence, il fallait lâcher un peu de nourriture, la regarder couler, la suivre bien des yeux. On la voyait s'enfoncer, franchir les inextricables buissons d'algues filamenteuses et là, à quelques centimètres du fond, on pouvait apercevoir des silhouettes fugaces qui faisaient disparaître la nourriture ! Quelques ombres extrêmement rapides, en forme de poisson fuselé : mes danios ! Il fallait plonger l'épuisette pour, avec un peu de chance, en ressortir deux ou trois. On comprend en voyant les reflets de celui-ci pourquoi le nom commun anglais est le « Danio perle ». La photo ne lui rend d'ailleurs pas vraiment justice, tant il est dif

Plancton au menu : phyto et zoo !

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Puisque je suis en train de trier les photos de cet été, j'en ai trouvé une que j'ai prise un jour où je n'avais pas grand chose à faire. Parce que, pour trier du plancton à la main comme je l'avais fait, faut vraiment avoir fait le tour de toutes les occupations : j'avais fini de ranger ma collection de timbres, j'avais épilé les jambes de Mauricette et revisionné tous les 13h00 de Pernaut en Replay... bref, un jour de juillet d'ennui profond ! J'ai donc décidé de faire le tour de mes poubellariums pour ramasser et trier du plancton pour nourrir mes poissons restés en aquarium et montrer à mes lecteurs du blog... sauf que j'ai jamais écrit l'article ! Voici donc un résumé de la gamme de plancton-de-chez-Mattier, à la base de l'alimentation de mes poissons, alevins et crevettes. Et je vous garantis qu'avec ça, le résultat n'a vraiment rien à voir avec les affreuses paillettes industrielles du commerce ! Le liquide v

L'horrible monstre du Poubellarium !

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En poubellarium comme en bassin, tout le monde vous parlera, avec des tremblements dans la voix, du « monstre », cette affreuse bête qui décime les poissons et dévore les enfants innocents et sans défense. Brrr ! En vidant mes poubellariums cet automne, j'ai récupéré deux exemplaires de ce véritable fléau divin, venu sur terre pour manifester la colère du Grand Poubellarium Cosmique, notre Divin créateur. J'ai nommé : deux magnifiques larves de libellules ! La première, que voici, est une larve de Zygoptère, groupe des libellules fines et jolies, ces petites allumettes colorées qu'on voit près des points d'eau, et parmi lesquelles on connaît notamment les « demoiselles » et les « agrions ». Les adultes pondent dans des tissus végétaux morts flottant en surface le plus souvent, et les larves se développent tranquillement, se nourrissant de tout ce qui bouge y compris de leurs frères et sœurs, puisque ce sont des prédateurs aquatiques pendant toute leu

Pas d'aquarium sans ostracode !

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On me dit que certains continuent à filtrer les aquariums ! Je sais que je suis un brin provocateur, mais on a déjà expliqué ici que c'était parfaitement inutile , puisque ça ne réduit pas d'un microgramme la quantité de nitrates... Et que le résultat de la filtration est également obtenu... sans filtration. Il est vrai que le saut culturel n'est pas négligeable puisque, même les plus chevronnés parmi nous ont quelques suées avant de débrancher ce qu'on nous a toujours appris être vital pour nos aquariums. On a beau avoir compris que ça ne sert à rien, refait sur une feuille le cycle de l'azote vingt fois, recalculé la quantité d'azote et de nitrates en moles et en grammes, on flippe. Un peu comme quand on vous dit de sauter dans un filet du haut d'un immeuble ; ça fout les chocottes ! En revanche, on me dit aussi qu'il y a encore, dans ce pays, des aquariums... sans ostracodes ! Oui, je sais, c'est assez incroyable, on se demande m

Mattier est de retour (ça rigole plus !)

On porte à ma connaissance une vague de suicides parmi les habitués de ce blog. Le désespoir de ne plus lire les billets d'un des plus grands gourous de ce temps semble à l'origine de ces gestes que je déplore profondément, croyez-le. En revanche, Mauricette, elle, va très bien. Je le déplore évidemment aussi. Je vous présente donc mes excuses pour cette longue hibernation qui vous a privés de la fin de cette saison 2012 au jardin et de la réintégration automnale de mes petits protégés. Mais, à défaut d'écrire, j'ai fait des photos cet été et je devrais pouvoir les trier un peu pour les mettre en ligne. Pour me faire pardonner, je vous donne ce lien, dans lequel vous verrez une daphnie suivre littéralement des yeux des éléments du phytoplancton, des algues planctoniques se diviser (c'est vraiment magnifique) et des rotifères bouffer (y'a pas d'autre mot !). Vidéos de daphnie, phytoplancton et rotifère Bref, vous pourrez ainsi vous immerger dans