Articles

Affichage des articles du 2018

La nature au bout des nageoires !

Image
L'hiver aquatique... se termine déjà ! La Nature est en avance sur nous... Même si, pour Aquazolla , l'hiver du calendrier et de La Poste nous pousse à la prudence. Par mesure de sécurité, comme je le précise sur le site, j'évite d'expédier vos commandes d'Aquazolla les semaines de jours fériés et de ponts. Ceci pour éviter à vos bestioles ou plantes de rester bloquées à La Poste... Sauf demande expresse de votre part, urgence particulière à laquelle je m'adapterais évidemment, les prochaines expéditions auront donc lieu les lundi 7 et mardi 8 janvier. Cela fait une longue attente pour les plus pressés d'entre vous, je me mets volontiers à votre place, mais je pense que c'est plus prudent. Ce sentiment que nous donnent ces fêtes d'être à l'entrée de l'hiver... Chuuuut ! Laissons dormir les hommes dans leurs maisons chaudes, ignorant le tressaillement insistant qui se prépare à leur insu. Car, comme chaque année, les poubellariums

La vie sexuelle du guppy expliquée aux enfants...

Image
Ce week-end-là, on avait Mini-Mattier à la maison. Mini-Mattier, c’est un truc qui fait dans les 90 cm de haut, qui pose plein de questions tout le temps et qui se nourrit de Nutella et de confiture. C’est pas aquatique, mais des fois ça devrait ! Et paf ! Il est allé voir les « naquariums à Papy » pour la 278ème fois de la journée, histoire que je retrouve encore plein de gelée de groseille sur mes bacs. Et là, voilà-t-y pas le monstre qui rapplique en courant (les gamins, ça sait pas marcher) et qui gueule en arrivant dans le salon : - Papy, t’as tes poissons y sontaient des momoseskuels ! 6 ans, le môme, 6 ans ! Je lui demande où il a entendu ce mot-là, évidemment, sachant que sa mère l’envoie pas au cathéchisme… - C’est Maman, elle m’a eskspliqué, les garçons qui sontaient amoureux des filles, c’est des tétéroseskuels et les garçons qui sontaient amoureux des garçons, c’est des momoseskuels ! Bon, si c’est ma fille qui lui a tout eskspliqué, moi je lu

Guppy du commerce et acclimatation en aquarium naturel ou low-tech

Image
Tout a été écrit sur le guppy. Tout et n’importe quoi, c’est vrai, mais il existe tout de même des spécialistes absolument imbattables sur ce poisson archi-connu depuis plus de 150 ans. Guppy blue neon Delta Ma seule expérience un peu originale est celle de l’élevage du guppy en low-tech et même en no-tech. Comme dirait mon pote René (eh oui, chuis pas tout jeune !), le no-tech, c’est comme le low-tech mais très très low. C’est quand tu as perdu même ton thermomètre ! Le concept du poubellarium (lire Qu'est-ce qu'un poubellarium ?) est né en 2004, à partir de l’expérience d’une guppette que j’avais oubliée dans une poubelle pleine d’eau tout l’été précédent. Quelque part, c'était le début d'un long parcours qui a permis aujourdhui l'existence d'Aquazolla . J’ai donc une affection particulière pour les guppies, avec lesquels tant d’aquariophiles ont découvert la reproduction des poissons. Pour revenir sur Pépette, la première g

Aquarium naturel... version Betta !

Image
Et si le poisson idéal pour une vraie aquariophilie naturelle était tout simplement le Betta ? Le Betta splendens , le Combattant, ce poisson magnifique incapable de rencontrer un pote sans lui déchirer la tronche, le Joey Star du monde aquatique, le Benalla de l’aquarium ? Quand j’étais jeune, à cette époque où les gens étaient en noir et blanc et où les chevaux arpentaient les rues de Paris, qu’on appelait encore Lutèce, j’ai découvert ce poisson. Je me souviens qu’à l’époque, les Bettas n’acceptaient pratiquement aucun aliment inerte ni industriel. Ils respectaient les traditions et ne mangeaient que du vivant, comme dans la nature. Et il est vrai que, même aujourd’hui où les Bettas du commerce acceptent les paillettes industrielles, voir un Betta chasser lui-même sa nourriture suffit à comprendre que sa véritable nature, c’est ça. Son attaque longuement réfléchie, puis foudroyante, pour gober la bestiole qui n'a rien vu venir, c'est un peu de nature a

J’ai des bébés schuberti !

Image
Franchement, je pensais pas ça possible. J’ai mes Barbus schuberti l’hiver en intérieur, l’été en bassin. J’aime bien ces poissons pour leur couleur jaune, plutôt rare en aquarium, leur rusticité, leur vivacité, leur silhouette… C’est leur troisième hiver en intérieur. Une femelle et quatre mâles. Je les repêche en octobre ou novembre, à 11 ou 12°C, de nuit à la lampe . Je les ai placés dans ces fameux bacs non cyclés montés ici . Un simple bac Ikéa en plastique d’une soixantaine de litres, du sable à enduire à 2 euros les 35 kilos, un tube néon premier prix couché sur 4 bacs, du chauffage parce que ma piaule descend à 11°C l’hiver (un jour, je serai riche !), et c’est tout ! Pas de filtre, pas du bulleur, pas de technologie, rien ! En plus, les pauvres doivent supporter la présence de 5 Barbus nigrofasciatus , pas vraiment le genre de voisins calmes, polis et discrets ! Bref, une colocation exiguë, rustique, avec que des gros cons, montée en deux

L’ennemi de l’aquarium… c’est le poisson !

Image
L’art aquariophile consiste à aider l’aquarium à supporter les poissons ! Parce que, c’est assez clair pour moi après toutes ces années d’observations diverses, l’aquarium va bien jusqu’au jour où on y introduit des poissons… C’est évidemment très surprenant de présenter les choses ainsi, mais c’est bien ce que 35 années d’expérience, les mains dans l’eau toute la journée, m’ont fait comprendre. Pourtant, me direz-vous jeunes padawans, dans la nature, il y a des poissons. Et les milieux aquatiques se portent bien quand même ! Alors, comment c’est-il que ça se fait, tout ça, me demanderez-vous, avec cette naïveté insouciante de la jeunesse folle qui court nue dans les champs de blé, les cheveux dans le vent. Oui, c’est vrai, il y a des poissons dans les points d’eau et les cours d’eau. Mais combien ? Les milieux naturels sont équilibrés avec moins d’un poisson pour plusieurs mètres cubes. Pour chaque poisson, on a donc plusieurs milliers de litres d’eau. Toute

Objectif : zéro poisson rouge torturé !

Image
L’animal de compagnie le plus massivement maltraité, c’est le poisson rouge. Et ceci dans l'indifférence générale. Une vie à seulement 2 ou 3 euros, bien souvent offerte comme lot en kermesse ou fête foraine (alors que c’est parfaitement illégal), et des conditions de vie presque toujours atroces, infectes… Il s’en vend et s’en offre chaque année plus de 30 millions rien qu’en France. Pratiquement aucun ne mourra de sa mort naturelle, aucun ne deviendra adulte. Car un poisson rouge traité dignement doit atteindre l’âge d’une trentaine d’année, la taille de 30 cm environ et dévorer des millions de bestioles naturelles dans sa vie. Au contraire, quasiment aucun n’atteint l’âge adulte, même pas la puberté. Il finit jeté dans les toilettes alors qu’il est en pleine enfance et mangera au mieux des paillettes industrielles qui pourriront le peu d’eau dans lequel on le maintient. Comme poisson d’intérieur, il n’y a pas de plus mauvais choix que le poisson

Mattier, grand esprit de notre temps, phare de la civilisation.

Je me suis fait un nouveau copain ! C'est un gars que j'ai rencontré via les réseaux de permaculture que je fréquente. Il est venu à la maison. Bon, moi, quand je reçois, je mets le paquet : j'avais mis un slip propre et avancé ma douche du mois d'une bonne semaine pour l'occasion. C'est pas tous les jours qu'un humain s'adresse à moi sans me jeter des cailloux. Je lui ai fait visiter toutes mes installations. Visiblement intéressé, il s'attardait sur les microscopes, loupes binoculaires, petit matériel de labo, etc. Il me posait des questions... Je lui ai expliqué ce que j'étudiais : le monde aquatique, le cycle de l'azote en l'absence de filtration artificielle, les interfaces air-eau-terre, le microbiote aquatique, le plancton d'eau douce et tout et tout. Passionné lui-même de permaculture et de cycles naturels, il accrochait bien, le gars... Il s'est arrêté devant une rangée de bacs avec

Un filtre naturel qui mange tout... même les nitrates !

Image
On connaît de mieux en mieux  les aselles  en aquariophilie et leur rôle très efficace de détritivores. Les aselles  sont des crustacés (famille des crevettes) apparentés aux cloportes auxquels elles ressemblent beaucoup. Pas beaucoup plus jolies ni plus intelligentes ! Les aselles  sont très répandues dans les mares et les cours d'eau, où elles se nourrissent de végétaux en décomposition, voire de cadavres tombés au fond. En effet, les aselles sont incapables de consommer le moindre tissu vivant. Elles sont donc irremplaçables, puisqu'elles font le tri, sur une même feuille par exemple, entre la partie saine et la partie morte, ne mangeant que ce qu'il faut et épargnant le reste. D'où l'idée de certains killiphiles, voilà quelques années, d'utiliser  les aselles  dans les bacs où ils conservaient leurs œufs. Les aselles s'empressaient de faire disparaître les œufs non fécondés, morts, atteints par la moisissure, et protégeaient ains